vendredi 15 novembre 2013

Buenos Aires

Buenos Aires... 
C'est une ville qui se dompte, mais qui a de la magie, une ville qui ne dort pas, ou chaque quartiers qui composent son immensité et ses identités, car elle est pluriel et multiculturel, mais avant tout argentine et fière! Très fière! 



Difficile d'expliquer cette ville sans écrire un livre métaphysique à la Borges. C'est pour ça que les argentins parlent beaucoup, s'expriment par tous les moyens et ça se voit, se sent, s'entend. Un quilombo (bordel) immense mais qui possède des quartiers somptueux à la parisienne, des jardins luxuriants ou se côtoient conifères et flore tropicales ou chiens et chats pavanent autant que leur maîtres... Et des bidons ville avec son cortège d'âmes errantes....il faut du temps pour apprécier à sa juste valeur cette ville et aussi pour se rendre compte de ses problèmes...

On se la pète et on fait la manche, on est direct, on a un avis tranché sur tout et rien et de manière générale on vit passionnément les petits riens comme les grands problèmes politique... mais surtout on arrête tout pour un match de footbal de Boca Junior ou de River!

De La Boca la pauvre colorée, en passant par San Telmo la vieille originale, les grattes-ciel de Microcentro et Puerto Maduro, les parcs et immeubles de la classe aisé de Retiro et Recolleta, jusqu'au quartiers hippie-bobo de Palermo ou la tranquille San Isidro et les méandres de Tigre plus au Nord, on passe par tous les desseins de l'Argentine, ses espoirs et ses pertes... Elle est tragi-comique, mais reste fière malgré tout!




Fière d'être la capitale d'un pays rempli d'espace quasiment vide, de déserts, de jungle, de montagne qui leur fait un peu peur et c'est sûrement pourquoi les Porteños se rassemblent dans cette ville tentaculaire. Pour se rappeler ensemble d'un passé d'immigrés rêvant d'indépendance et de liberté, d'un pays qui malgré son jeune âge à déjà beaucoup vécu, à travers des regimes extrême, mais un pays qui essaie d'aller droit malgré ses béquilles et qui fantasme de retrouver sa superbe, celle-la même que l'on se surprend a découvrir dans un coin de rue de Buenos Aires et dans l'enchantement de ces vastes territoires qui a fait l'identité de ce pays que je m'en vais découvrir.

Plus personnellement, j'ai eu la chance d'être hebergé par mon amie Tati, qui m'a accueilli comme une mère et facilité la vie dans cette ville ou tout était nouveau et ou mon espagnol était incompréhensible... Chaque visite de quartier à commencé par de bons conseils, faire du change et trouver un téléphone qui fonctionne, prendre le Subte, le Colectivo, ou même la Bicci, n'a plus de secret, ou presque... Gracias Tati!!!


Cette ville a beaucoup à offrir culturellement, en dehors d'un cours de Tango à La Catedral, un concert  de percussionnistes au Konex, une expo sur l'art latino-américain au MALBA, ou la découverte du peintre Xul Solar, grand ami du philosophe Borges, je me suis beaucoup amusé à découvrir les graffitis et la vie de la rue! Gracias Loli!


Mais la culture de se pays c'est aussi et surtout sa nourriture, évidement les parillas ou l'on mange la meilleur viande du monde, acompagnée d'un excellent vin du pays et suivi d'un dessert copieux...
Être végétarien ici, c'est un cauchemar...


Mais cette ville j'en ai rêvé en parlant avec mes amis Carolina et "Chicho", j'ai souvent pensé à vous ou je vous imaginais gamins dans les rues de San Isidro et grace a Fernando, j'ai pu vous avoir un peu avec moi! Gracias amigos!

Fue un placer!

Photo du Desnivel dédicacée à Martino et Faselito

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